vendredi 27 mars 2009

FIN DU VOYAGE

VENDREDI 13 MARS


Toutes les bonnes choses ont une fin, aujourd'hui, c'est la fin du séjour et le retour en France. A 10 H 30, nous embarquons dans le minibus qui va nous ramener à l'aéroport de DAKAR. Deux heures trente pour faire les 100 Kms, mais ça ne nous parait pas si long que ça, car il y a tant de choses à observer sur cette route. Comme pour l'aller, nous pouvons le souligner, l'avion est ponctuel et à minuit nous sommes de retour à la maison où nous attendent nos enfants et nos parents. Le récit de notre escapade peut alors commencer ! Les courageux, les curieux, les futurs voyageurs pourront lire les quelques messages précédents qui retracent, jour après jour, notre périple sénégalais et pour ceux qui veulent voyager en images, voici quelques clichés.


BON VOYAGE A TOUS !

mercredi 25 mars 2009

MARCHE DE BROUSSE ET ARRIVEE DES PECHEURS A MBOUR

JEUDI 12 MARS

La fin du séjour est malheureusement proche, et aujourd'hui nous allons profité de notre dernière journée pour faire deux excursions. Ce matin, en compagnie d'un petit groupe de Franc-comtois, nous allons découvrir un marché de brousse traditionnel, en faisant un arrêt dans l'école primaire de LOULY BENTEGUE. C'est une école de brousse située à quelques kilomètres d'MBOUR. Le directeur Monsieur Amadou Doudou DIOP nous a invité à visiter ses classes. L'accueil des élèves a été très chaleureux avec des "bonjour monsieur", "bonjour madame" clamés avec enthousiasme. Lorsque l'on pénètre dans les classes, nous nous apercevons de suite du manque de moyens. Le mobilier est vieux et un peu délabré, les livres manquent et l'instituteur est obligé de recopier sur le tableau le texte qui servira à la lecture. Pas d'ordinateur ou de vidéo-projecteur, seulement une télévision dans la bibliothèque, qui ne fonctionne plus car le groupe électrogène est en panne depuis quelques mois. Les élèves sont nombreux dans les classes, bien que certains parents n'envoient pas leurs enfants à l'école, ils préfèrent les faire travailler aux champs. Au Sénégal, le cycle de primaire est finalisé par un concours pour la rentrée au collège.





Voici les coordonnées de l'école pour d'éventuels envois de fournitures :

Mr AMADOU DOUDOU DIOP
Directeur de l'école de LOULY BENTEGUE
BP 1031 MBOUR SENEGAL

Après quelques instants, nous laissons les enfants travailler pour nous rendre au marché. Dans un premier temps nous empruntons une nationale, puis une route, enfin si on peut appeler cela comme ça, car le bitume a fortement souffert, en clair la route est défoncée ! MBAYE zigzague de droite à gauche pour éviter les énormes nids de poule ou roule carrément sur le bas coté plus roulant. Par moment, la route est utilisée par les piétons ou les animaux, c'est le monde à l'envers ici. Le véhicule de l'agence double des charrettes chargées de broussards, des piétons, des animaux, des taxis brousse ou encore des camions bondés où s'entassent de nombreuses personnes, parfois il y en a même sur le toit ! Tous convergent vers le marché hebdomadaire, où ils feront leurs courses.



Ce rassemblement accueille des milliers de personnes, on y trouve tout, de l'alimentaire, du bétail, du bricolage, des vêtements... Cette foule colorée est impressionnante et nous nous en donnons à coeur joie pour flasher discrètement ces scènes de vie qui nous semblent être d'une autre époque. Nous sommes les seuls Européens sur ce lieu car MODOU est le seul guide a y emmener des touristes. Les hôtels proposent une excursion similaire, sauf que les Européens sont parfois aussi nombreux que les Sénégalais. Merci MODOU de nous faire vivre cette authenticité, c'est formidable !









Ultime excursion, nous prenons la direction du port d'MBOUR pour assister à l'arrivée des pêcheurs. Cette ville est jumelée avec CONCARNEAU. La cité bretonne a offert aux pêcheurs sénégalais les fameux filets bleus, des moteurs pour les bateaux et la construction d'un bâtiment sur le port. Ils sont très fiers de nous dire qu'ils sont les "bretons noirs". Un petit tour de calèche et nous voilà arrivés, une marée humaine colorée nous accueille. Les bateaux sont déchargés et maintenant ce sont les femmes qui gèrent tout. Elles organisent leurs étals, à même le sol, elles sont au courant du cours du poisson, vendent et préparent à manger aux marins. Certaines cassent les coquilles de gros escargots de mer et les enfouissent dans le sable pour quelques jours, d'autres mettent du poisson à sécher. Une odeur assez forte flotte sur cette plage !







Nous quittons cette foule pour rentrer dans le quartier commerçant d'MBOUR, ça ressemble un peu au souk de MARRAKECH, avec ces odeurs d'épices et de poisson fumé en plus. On peut également y trouver des couturiers qui confectionnent des habits, des marchands d'étoffes, des coiffeuses car ici les femmes sont toujours élégantes et les sénégalais revêtent leurs plus beaux habits pour les fêtes. D'ailleurs, aujourd'hui MODOU est très chic dans sa tenue traditionnelle blanche !







Voilà, notre aventure avec MODOU et MBAYE se termine à la terrasse d'un café, où nous profitons d' échanger nos adresses et numéros de téléphones. Quelques instants plus tard, nos nouveaux amis vont nous laisser à l'hôtel, nous allons rentrer en France et eux, vont continuer à faire découvrir, avec passion et compétence leur pays à de nouveaux touristes. Ils espèrent qu'un jour nous reviendrons pour faire un circuit dans une autre région du Sénégal, inch allah !
JEREDIEF MODOU, JEREDIEF MBAYE

mardi 24 mars 2009

NOUVELLE JOURNEE DE REPOS A SALY

MERCREDI 11 MARS

Pendant notre séjour nous alternons les journées d'excursions et celles de repos pour profiter du soleil et nous reposer car ne l'oublions pas, nous sommes en vacances ! Ce matin, après un petit déjeuner au soleil, en compagnie de tisserins très peu farouches, nous allons explorer l'autre partie du littoral en direction de l'hôtel "Le Lamantin". Celui-ci se trouve en dehors de Saly, et les touristes sont obligés de prendre le taxi pour venir dans le centre de la station balnéaire, contrairement au notre, situé à quelques centaines de mètres des rues commerçantes. Deux heures de marche, sur la plage, au soleil, c'est agréable, surtout que nous sommes de moins en moins sollicités, contrairement à notre début de séjour.



Ce midi, nous allons nous faire un petit plaisir en allant manger "Chez SACHA" une langouste grillée. Malheureusement pour moi, des troubles intestinaux appelés ici "rhume de fesses" vont gâcher ce festin avec vue sur la mer. Nous vivons dans un monde tellement aseptisé que lorsque nous sortons de notre bulle, nous sommes très vulnérables. Avant de me retrouver en consultation chez le marabout du village "Docteur MODOU" va me soulager avec un jus de baobab préparé par ses soins. La potion magique est constituée par l'intérieur du pain de singe, le fruit du baobab, mélangé à de l'eau, c'est l'imodium local, c'est bon, on peut le prendre en guise de cocktail et c'est efficace. Notre repas a été animé par un chanteur, c'était très sympa même si nous n'avons pas compris toutes les paroles de ses chansons.







Je vous conseille cette adresse, car les brochettes de crevettes, de lotte et la langouste sont délicieuses, quant à la fraicheur des produits, elle est incontestable. Vous pourrez, si vous le désirez, laisser vos compliments sur le livre d'or de Sacha.

Avant de rejoindre notre hôtel, nous sommes passés "Boulevard Haussman" faire quelques achats. Un certain couturier nommé "Jean-Paul GAULTIER" nous a confectionné quelques modèles de haute couture sénégalaise, après un certain temps de discussions et de marchandage, car ici c'est un sport national. J'ai également fait l'acquisition d'une peinture exposée dans le magasin de MODOU.

dimanche 22 mars 2009

LE DELTA DU SINE SALOUM

MARDI 10 MARS

Aujourd'hui une nouvelle aventure africaine s'offre à nous, avec MODOU et MBAYE nous allons dans le delta du Siné Saloum. En attendant leur arrivée, à l'entrée de l'hôtel, nous offrons aux petits mendiants des friandises ou des vêtements, un peu de bonheur pour eux et pour nous une bonne action.




En passant à MBOUR, nous nous arrêtons pour que MODOU puisse faire des courses pour le pique-nique de ce midi. Quelques instants plus tard il revient avec des crevettes et du poisson. Tout est prévu, le riz préparé par sa soeur, le charbon de bois et la boisson fraîche. Pendant ce temps nous avons observé l'effervescence qui règne sur le marché, et pourtant il parait qu'aujourd'hui c'est calme car de nombreux fidèles sont partis célébrer la naissance du prophète dans une ville voisine.



Nous quittons MBOUR pour prendre la direction de la brousse, la route laisse place à une piste qui sillonne entre les baobabs et les palmiers. Première découverte de la journée, nous faisons une halte dans un petit village composé de quatre ou cinq cases et d'un grenier à céréales sur pilotis. Quelques femmes sont là, elles pilent du mais. Elles me donnent l'occasion de tester leur activité qui m'est bien-sur étrangère. Eh bien, je peux vous dire que manier le pilon pour écraser du mais c'est pas facile surtout toute une journée par une chaleur avoisinant les 30°. Les hommes, eux ne sont pas là, souvent ils travaillent en ville car à cette époque de l'année ils ne peuvent pas oeuvrer dans les champs, c'est trop sec il faut attendre "l'hivernage" ou saison des pluies (juillet, août et septembre)pour s'occuper de leurs cultures. Inutile de vous préciser qu'il n'y a pas d'électricité ni d'eau courante dans ce village. Les échanges avec ces femmes d'une autre époque sont impossibles pour nous car elles ne parlent que leur dialecte sérère ou le wolof. Nous les laissons pour reprendre notre piste. MBAYE, notre chauffeur, est un as de la conduite et de l'orientation car il n'y a pas de panneaux de signalisation ni de carte routière. Du coup nous l'avons surnommé : "MBAYE le GPS de la brousse".







Dans chaque village que nous traversons, des enfants nous font signe avec de larges sourires. Deuxième halte dans un petit atelier pour gonfler un ballon de foot. A peine arrêtés, c'est un attroupement autour du véhicule, des enfants arrivent d'ici et là. Le ballon gonflé, nous le confions au chef du village et nous repartons assez difficilement après la distribution des bonbons. Un peu plus loin, un nouvel arrêt pour découvrir une termitière, un monticule de terre d'environ deux mètres de haut. Bien sur, la termitière est un endroit stratégique pour les enfants qui sont là pour attendre les touristes et leurs friandises. J'ai eu un peu de mal à regagner la voiture, j'étais entourée d'enfants heureux d'avoir eu leur cadeau.




Notre route se poursuit à travers brousse et nous arrivons à Ndangane "le havre en wolof", un village de pêcheurs sur le bord du fleuve Saloum, une chaloupe colorée nous attend pour une balade dans la mangrove. Le delta du Siné Saloum est une des plus belles régions du Sénégal on la surnomme "l'Amazonie du Sénégal", c'est aussi un des plus grands sites ornithologiques d'Afrique de l'Ouest. Ici tout est calme, seul le bruit du moteur vient troubler cette quiétude. D'ailleurs les oiseaux y sont sensibles car ils ne sont pas aussi nombreux que je le pensais. Il faut dire que la circulation des pirogues est de plus en plus dense.





Notre petit voyage fluvial parmi les palétuviers se poursuit jusque sur l'île de MAR LODGE, un véritable havre de paix, loin du tumulte d'une ville comme celle d'MBOUR. Le village a une particularité remarquable puisque les musulmans, les chrétiens et les animistes y vivent en parfaite harmonie. On y trouve donc une église, une mosquée et un arbre à sacrifices. Ici les communications se font encore à l'aide d'un grand tam-tam fait avec un tronc de palmier-ronier recouvert d'une peau de zébu. Notre visite du village se termine en prenant le taxi local "la calèche" afin de regagner le petit port.







L'heure du déjeuner approche et nous nous installons,à l'ombre d'un gros manguier chargé d'une multitude de fruits. Dommage pour nous, les mangues ne sont pas encore mures. MODOU ET MBAYE dressent une table, allument le barbecue et confectionnent des brochettes de crevettes. Nous sommes des privilégiés, nous le savons et nous apprécions ce moment si particulier car nous n'aurions jamais fait un tel pique-nique lors d'excursions proposées par l'hôtel et en plus le repas est délicieux. Pendant notre pause gastronomique, nous avons eu la visite de zébus, celle d'une troupe de chasseurs d'écureuils composée d'enfants. Le petit dernier qui fermait la marche ne devait pas avoir plus de six ans et était armé d'une machette. Nous avons tellement été stupéfaits que nous n'avons pas immortalisé cette scène de la vie africaine. Peu après, deux jeunes bergers se sont approchés de nous, c'est étonnant ici, nous avons l'impression d'être au milieu de nulle part et il y a toujours quelqu'un qui apparaît ! MODOU a généreusement offert le reste de notre repas car ces enfants passent leur journée dans la brousse sans nourriture et boisson, ils ne s'alimentent que le soir et je peux vous dire qu'ils n'ont pas mis longtemps à tout avaler.









Après ce moment inoubliable nous avons repris notre petit "PARIS-DAKAR" et nous sommes repassés dans le village où nous avions laissé le ballon le matin et là, quel bonheur et quelle émotion de voir une vingtaine d'enfants courir après celui-ci.



Nous avons laissé nos heureux footballeurs afin de poursuivre notre route au milieu des baobabs. Une visite d'un d'entre eux s'est imposée, le magnifique arbre âgé de plus de 800 ans s'est creusé et nous sommes rentrés à l'intérieur, c'est vraiment gigantesque.



Avant de quitter la brousse et de retrouver la route nationale, nous nous sommes arrêtés dans un village "PEUL",où nous y avons trouvé une femme et ses enfants, heureux de nous montrer leur si modeste demeure.



Voilà une formidable journée pleine de découvertes, de rencontres, de joie et d'humilité qui se termine. Nous sommes très heureux d'avoir eu ces conditions si exceptionnelles pour aller à la rencontre de ces villageois. Si vous voulez vivre une expérience similaire, je vous conseille de contacter l'agence " le Sénégal à la Carte" : http://lesenegalalacarte.com/

jeudi 19 mars 2009

JOURNEE ORDINAIRE DE TOURISTES A SALY

LUNDI 9 MARS


Aujourd'hui, c'est jour de repos, nous restons à Saly. Le lundi au soleil c'est une chose que nous avons ici. Nous allons explorer la plage, cette fois-ci, en direction d'MBOUR. De magnifiques villas sont à louer. Elles se trouvent vraiment en bordure de mer, juste un petit portillon et c'est la plage. Qui sait, peut- être qu'un jour...






Nous nous éloignons progressivement de la zone touristique, des vaches se font dorer au soleil, des enfants jouent sur la plage, parfois avec des jouets de fortune et ils ont l'air d'être heureux. A ce moment, nous pensons forcément à nos enfants qui sont parfois otages de notre société de consommation.







Encore un peu plus loin, nous assistons à l'arrivée d'une embarcation de pêcheurs. Ceux ci ont pêché à la traîne comme avec un chalut sauf que leur bateau n'a pas le même gabarit. Pour ressortir le filet, sans perdre les poissons capturés, c'est toute une technique et de nombreuses personnes sont là pour les aider, ensuite c'est le tri du poisson.







Cette grande promenade, nous l'avons effectuée en compagnie d'un jeune Sénégalais qui nous a appris beaucoup de choses sur son pays, notamment que la ville de Concarneau est jumelée avec MBOUR depuis 1974, et que les installations du port se sont améliorées grâce à ce jumelage. Du coup, ils nous appellent leurs cousins, nous sommes les Bretons blancs et eux les Bretons noirs. Au retour, nous lui avons offert un verre en remerciement de son temps passé avec nous et de sa gentillesse. Mais comme à chaque fois, le but était de nous faire acheter quelques souvenirs à la coopérative du village. Et, oui le tourisme améliore leur quotidien et nous ne pouvons leur en vouloir d'être aussi "collants". Le déjeuner d'aujourd'hui se passera dans un des restaurants qui se trouvent sur le bord de mer. Les tarifs sont vraiment abordables et nous optons pour une délicieuse sole grillée. C'est bien meilleur que le sandwich de l'hôtel, pour un faible supplément de prix. L'après-midi se déroulera calmement à la plage où nous regarderons des femmes porter sur leur tête des plateaux de fruits destinés à la vente aux touristes. Nous verrons également énormément de jeunes garçons faire du footing ou jouer au football sur la plage.

mercredi 18 mars 2009

DAKAR ET L'ILE DE GOREE

DIMANCHE 8 MARS


Pas de grasse matinée en ce dimanche, nous nous levons à 6 h 45 car aujourd'hui nous débutons notre programme d'excursions avec la visite de DAKAR et de l'île de GOREE. Un supplément de sommeil aurait été le bienvenu car nous avons encore eu droit à une nuit agitée, en ce moment les musulmans fêtent l'anniversaire de la naissance du prophète et des chants religieux ont perturbé notre nuit de 2 à 4 heures du matin. 7 H 30, nous prenons place dans le minibus flambant neuf de l'agence "le Sénégal à la carte", nous serons accompagnés d'un groupe de touristes belges : André et ses 3 femmes ! Le trajet jusqu'à DAKAR se passe sans encombres, il faut dire que notre chauffeur MBAYE est un as du volant et est très prudent car ici la conduite c'est un sport ! En ce dimanche, l'effervescence à DAKAR y est moindre que les autres jours de la semaine et nous n'avons pas été perturbé par les embouteillages. Avant de prendre le bateau nous découvrons les quelques édifices importants de la capitale. Nous faisons une halte dans un marché, c'est le marché des Lices de DAKAR ou presque. La bourgeoisie Dakaroise et les "Sénégaulois" viennent y faire leurs courses. Ensuite nous allons au marché de la gare, une gare où le trafic ferroviaire n'y est pas important puisqu'il ne reste que deux lignes : DAKAR-BAMAKO au MALI et une ligne de banlieue. Autre style de marché, on y trouve des tissus, des herbes médicinales et du poisson séché. C'est impressionnant pour nous Européens de découvrir de tels étals avec des normes sanitaires si différentes de chez nous.







Nous embarquons sur la vedette , nous découvrons le grand port marchand de DAKAR, contrairement à sa gare, le trafic y est important. D'autres pays voisins, tel le MALI y font transiter des marchandises. Une dizaine de minutes plus tard nous découvrons les façades colorées des maisons de l'île. Celle-ci fut découverte par les portugais, son port fut une escale commerciale importante entre l'Europe, l'Afrique de l'Ouest, l'Amérique et l'Asie. Depuis 1978 elle est classée par l'UNESCO au Patrimoine mondial de l'humanité. C'est aussi un symbole mondial de la traite négrière. http://webworld.unesco.org/goree/fr/index.shtml




MODOU nous dirige vers la maison des esclaves, là, nous écoutons tous ses commentaires avec intérêt tout en visitant les cellules où se sont entassés des hommes, des femmes et des enfants. A son tour, le conservateur du site nous conte le triste destin de millions d'esclaves.





Après ce devoir de mémoire, nous déambulons dans les rues, de nombreux artistes y exposent leurs oeuvres. Au centre du village se dispute un match de football, le sable remplace la pelouse et dans un coin du terrain il y a un imposant baobab. L'arbre sacré du Sénégal est tellement important qu'on ne peut le couper.









C'est l'heure de pointe, tout le monde veut rentrer à DAKAR et nous nous retrouvons sur une vedette surchargée. Enfin, nous arrivons à bon port, satisfaits de notre petit séjour sur cette île qui est actuellement très cotée par la jet-set dakaroise qui y achète des résidences secondaires. De retour à Saly, nous déposons nos amis belges à leur hôtel avant de regagner le notre. Encore une excellente journée qui se termine avec la fatigue et l'espérance d'une nuit paisible.